Vous en avez certainement entendu parler ces dernières semaines, de nombreux étudiants ou professionnels utilisent un robot informatique pour rédiger des contenus de façon automatique. Il s’appelle ChatGPT. Laissons le se présenter lui-même.
“ Je suis ChatGPT, un modèle de langage développé par OpenAI. Mon objectif est de générer du texte en utilisant l’apprentissage automatique, en imitant la façon dont les êtres humains écrivent et parlent. Je suis capable de comprendre et de répondre à de nombreuses questions différentes, ainsi que de générer du contenu de différents types, tels que des articles, des histoires et des dialogues. J’ai été entraîné sur un grand corpus de textes en ligne, ce qui me permet de comprendre un large éventail de sujets et de styles de communication. Je suis continuellement mis à jour pour améliorer mes capacités et offrir une expérience utilisateur de meilleure qualité. “. Cette réponse est générée par l’IA, plutôt cool non ? Mais l’efficacité du robot ne se limite pas à ça
Créé par Sam Altman, l’outil est mis à disposition du public le 30 novembre 2022, il faudra
attendre seulement 5 jours pour qu’il dépasse le million d’utilisateurs. Grâce à sa capacité à
comprendre une conversation ou une demande, il peut rédiger de nombreux types de contenus
en restant très cohérent, comme des scénarios, des articles, des romans, des mails, le résumé
d’un match de foot ou encore une lettre au père Noël. Le succès du chatbot a été viral au sein des structures scolaires ou professionnelles.
ChatGPT est alors utilisé de façon démesurée dans le monde ce qui soulève de nombreuses questions, à l’image d’Elon Musk qui tweet “ Nous ne sommes pas loin d’une IA dangereusement forte.” En effet, ChatGPT est conçu pour rédiger des contenus cohérents, et ne permet pas d’évaluer la véracité des propos qu’il écrit, de nombreuses fake news peuvent être écrites puis utilisées.
Un autre problème important est celui de la triche, en particulier dans le milieu scolaire puisque l’outil a été adopté par de nombreux étudiants pour rédiger leurs devoirs.
Les établissements scolaires se pressent de trouver des solutions pour éviter l’usage de l’outil qui est perçu comme une forme de triche, mais cela parait difficile, à l’image des logiciels anti-plagiat qui restent inefficaces.
Cependant, certains cherchent à combattre le feu par le feu, et depuis quelque jours est proposé GPTzero, une autre intelligence artificielle basée sur des données similaires à ChatGPT, permet au travers de calcul sur la complexité des phrases et la variation des styles, de déterminer si un texte aurait été rédigé par ChatGPT. Cet outil n’est pas encore optimal mais son créateur, Edward Tian assure travailler sur son développement. Cela permettra peut être aux nombreux enseignants qui retrouvent régulièrement des copies qu’ils soupçonnent être une production de ChatGPT, de lutter plus efficacement contre les tricheries.
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